Association QUINTO SOL

LA YOURTE QUINTO SOL

 

QUINTO SOL PRESENTE

LA YOURTE

 

Notre habitation, mais aussi le siège social de l'association, voici des photos, des conseils, et un exemple alternatif concret aux problèmes de logement. Une belle idée à defendre !

 

 

 

 

ETAPE 1 : le treillis

 

 

Pour faire les treillis, nous avons fabriqué un cadre de la taille des treillis (logique). De cette facon, nous avons placé les litos dessus, et avons fait les marques, en laissant sur chacun 10 cm de plus, en haut et en bas, pour ensuite avoir la place de découper les angles.

Pour avoir le bon angle en haut du treillis, et surtout en bas, nous avons découpé un petit morceau de lito que nous avons taillé avec le bon angle, appliqué à chaque extremité des litos, marqué, et découpé, de sorte que chacun trouve exactement sa place à l'interieur du cadre.

 

 

 

 

 

Avant de percer pour fixer entre eux les litos, il faut bien mesurer l'écart entre chaque litos de façon à ce que le treillis se plit et se deplit correctement.

 

 

 

 

Nous avons tracé des repères pour bien percer au centre des croisements.

 

 

 

 

Ensuite, nous avons opté pour des vis avec des boulons "papillon".

 

 

 

 

 

 

Et voila !

 

 

 

 

Pour finir, nous avons choisi de "brouter" (action de passer du brou de noix !), pour éviter d'avoir à l'interieur de la yourte, des treillis d'un espèce de vilain jaune que donne le traitement du bois.

 

 

 

 

Le resultat est satisfaisant. On peut biensure choisir de peindre, ou de ne rien faire du tout ! L'intéret du brou de noix est qu'il n'est pas cher (5 euros le litre à Leroy Merlin, conditionné en bouteilles en plastique d'1 litre), qu'il est naturel, et qu'il donne une belle teinte tout en laissant apparaître les nervures du bois.

 

 

 

 

 

 

 

ETAPE 2 : le tonoo

D'abord, on a fait des plans.

 

 

 

 

Nous avons cherché pendant un certain temps un menuisier qui pourrait réaliser cette pièce, mais les tarifs proposés sont exorbitants. Nous nous sommes donc lancé nous-même dans la construction du tonoo, bien que cela nous paraissait un travail de titan. Finalement, non. Au lieu de 1000 euros, cela nous a couté une cinquantaine d'euros. Pas negligeable !

Nous avons réalisé le tonoo en plusieurs parties assemblables. 12 parties au total.

Pour cela nous avons suivi nos plans, avons fabriqué un compas-lito (!) pour avoir l'angle parfait, et nous avons tracé les morceaux d'arcs de cercle.

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, chaque partie a été découpée et poncée...........

 

 

 

 

.............puis toutes assemblées en quinquonce.

 

 

 

 

 

 

 

Pour les fixer entre elles, nous avons inséré des pattes en bois, de facon à ce que les parties soient encastrables.

 

 

 

 

Ensuite, fixation définitive. Pour cela, on a utilisé de la colle polyuréthane expansive.

 

 

 

 

Puis on a laissé secher dans des serres-joints, de facon à ce qu'il n'y ait pas de bulles d'air.

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons re-poncé pour éliminer les coulures de colle, puis nous nous sommes occupé des trous.

Il a fallu fabriquer un guide pour diriger la perceuse dans le bon angle. Calée entre des plaques de bois, dont une inclinée au bon angle, maintenue par un lien de cuir, avec un repère pour s'arreter à la bonne profondeur.

 

 

 

 

Il est indispensable d'être sur un plan de travail trés plat et trés droit pour respecter l'angle. Cette étape est importante et la précision est indispensable, car le tonoo maintient tout le toit de la yourte.

N'ayant pas d'atelier, nous avons fait cela dans une cuisine, sur une grande table, mais nous recommandons à tous de le faire ou dans un atelier, ou à l'exterieur, car toute la pièce était recouverte d'une épaisse couche de poussière de bois, le chaos, difficile à gérer par la suite !

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons mesuré et placé des repères pour que le tonoo retrouve toujours la même position face à la mèche à chaque fois qu'on le faisait pivoter pour faire un nouveau trou.

 

 

 

 

Et c'est parti pour 38 trous !

 

 

 

 

Et voila, mission accomplie, non sans fierté !!

 

 

 

 

Le plus gros travail accompli, on est passé à l'étape décoration. Au début nous avions "brouté", mais nous n'avions pas pensé que le brou de noix ne prend pas là où a coulé la colle. Donc nous avons changé d'idée. Tout est permis, c'est un grand plaisir de n'avoir enfin plus à respecter règles mathématiques, angles, mesures, etc !

La planche en travers du tonoo accueillera la poutre centrale. Nous avons choisi de n'en mettre qu'une, bien que les yourtes traditionnelles mongoles en comptent deux.

 

 

 

 

 

 

 

ETAPE 3 : les perches

Puisqu'il y a 38 trous dans le tonoo, il fallait 38 perches. Nous avons choisi des demi-chevrons, dont nous avons taillé les extrémités en cylindres, grâce à une méthode de fortune, n'ayant pas LA machine de menuisier... Mais ca marche !

Nous avons reporté la mesure d'un trou du tonoo sur un morceau de planche, puis troué ce morceau de planche avec la même mèche que nous avions utilisé pour trouer le tonoo. Nous avons alors pu retracer à l'extrémité de chaque perche le rond de taille exacte.

Ensuite, les perches ont été découpées grossièrement autours du rond tracé, avec une scie sauteuse, et enfin poncées précisement pour obtenir des extrémités rondes, qui rentrent alors parfaitement dans les trous du tonoo. L'intéret de pré-tailler à la scie sauteuse est d'avoir moins de matière à poncer par la suite, donc, d'user moins de bandes. Mais evidemment, si on a la fameuse machine de menuisier qui taille des cylindres toute seule, c'est plus simple !

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous avons "brouté" les perches, toujours pour une question d'esthétique.

 

 

 

 

 

 

 

ETAPE 4 : la toile

Le travail de la toile s'est fait en 2 parties : les murs, puis le toit.

Pour les murs, nous nous sommes procuré un rouleaux de toile 2I (coton traité Imperméable et Imputrécible), que nous avons acheté à "La Vieille Usine" dans la Drôme, à Bourg-de-Péage, précisement. C'est là que nous avons trouvé le moins cher, et le plus adapté. Nous nous sommes deplacé, mais ils peuvent livrer (lavieilleusine.com ou sur le lien dans la rubrique PARTENAIRES, en bas à gauche de la page d'accueil de ce blog). Il a fallu découper dans le rouleau, puis assembler, de façon à avoir une seule pièce de toile de 18 mètres de long (circonférence de la yourte) sur 1.80 mètre de largeur (hauteur des murs, donc des treillis).

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons donc découpé 2 bandes de 18 mètres chacunes, nous les avons collées entre elles, puis cousues, avec l'aide de Jean-Michel, un artisant cordonnier. Le fait de les coller avant de les coudre facilite énormément la manipulation sous l'aiguille de la machine à coudre.

Avant tout nous avons fait un marquage d'1 cm tout le long, pour ensuite réaliser une couture etanche.

 

 

 

 

Jean Michel, notre cordonnier, nous a fournit la colle et le fil. Le fil est en polyester "6 brins", trés solide et imputrecible.

 

 

 

 

Et là a commencé un travail de longue haleine. Pas dur, mais long !!

 

 

 

 

 

 

 

La difficulté dans la couture est de gérer l'encombrant, c'est à dire la masse de tissus qui passe entre l'aiguille de la machine et la machine elle-même. Le secret reside en un pliage savant, et il semble indispensable d'être au moins 2. Nous, nous étions 3 la plupart du temps. Un qui donne du mou en déroulant progressivement les 18 mètres de toile, un autre qui guide la toile sous l'aiguille tout en tournant la manivelle (car oui, nous avons utilisé une machine mécanique Singer, les seules qui peuvent supporter de coudre de si grosses épaisseurs de tissus), et un troisième qui enroule progressivement les 2 bandes de toile cousues entre elles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une couture étanche se fait en faisant d'abord une couture simple, en ramenant l'épaisseur d'1 cm où sont cousues les deux couches de toile entre elle, sur elle même, et enfin en faisant une double couture sur ce pli. C'est à dire une première couture sur toute la longueur, puis une seconde à côté.

Voila le résultat :

 

 

 

 

ou aussi :

 

 

 

 

Biensure, le côté de la couture où il y a le "boudin", disons le pli, doit aller vers le bas une fois que la toile est ajustée sur la yourte. C'est logique, certes, mais c'est à prendre sérieusement en compte tout au long de la couture, des murs, mais surtout du toit, car il comporte plusieurs bandes, donc plusieurs coutures. Une minute d'inattention à l'assemblage, et la couture étanche ne sert à rien, il faut découdre et recommencer, ce qui peut être un peu contrariant !

C'est aussi dans ce cas que le collage rend service, car il permet de pré-fixer les bandes, et d'avoir une vue d'ensemble de ce que ca va donner. On peut par contre coller, et décoller, s'il y a erreur !

C'est un travail de patience qui donne cependant l'occasion d'echanger des connaissances et des savoirs faire. Nous aurions pu réaliser ce travail seuls, mais nous avons choisi de faire travailler Jean Michel, qui est un artisant passionné, et on  bien rigolé, malgrès la charge et les heures de travail !

 

 

 

 

Ensuite nous nous sommes attaqué au toit. Pour cela nous avons taillé plusieurs longueurs de toile différentes, de façon à ce qu'à la fin, nous ayons une surface assez grande pour y découper un cercle d'à peu prés 36 M². Sanchant que le plancher de la yourte mesurera 29 M², le toit est plus grand pour 2 raisons : il est conique, et nous avons prévu un peu de marge pour, à la fin, pouvoir rabattre la toile sous les perches.

Pour la couture des bandes, même principe que pour les murs. Par contre, une fois toutes les bandes réunies il nous a fallu trouver un site où nous avions la place d'étaler notre toit.

Nous avons opté pour un stade.

 

 

 

 

Pour pouvoir tracer un cercle de 36 M², nous avons fixé ensemble un litos et un long niveau (2 litos ou un lito de 6 mètres auraient aussi bien fait l'affaire mais nous avons prit ce que nous avions sous la main). Au bout de cette longue barre, un crayon, et à l'autre bout, une mèche (qui aurait pu être un clou, ou n'importe quelle autre pointe).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'un de nous se tenait au milieu de la toile pour maintenir la mèche au centre. Pour ne pas abîmer la toile, nous avons mit entre la toile et la mèche un carré de cuir. Puis L'autre guidait le crayon fixé au bout de la barre.

 

 

 

 

Ensuite, une fois le cercle tracé, nous avons découpé ...............

 

 

 

...................puis collé l'ourlet tout le long.

 

 

 

 

  

 

 

Et c'est parti pour encore quelques mètres de couture !

Pour l'ourlet de la toile du toit, un ourlet simple fera l'affaire, puisqu'il sera rabattu sous les bouts de perches qui depasseront du haut des treillis. Pas la peine d'avoir des coutures étanches.

 

 

 

 

Pour fixer la toile des murs aux treillis, nous avons cousu des bouts de sangles tout le long du haut de la toile. Sangle que nous avons également trouvé à "La Vieille Usine", vendue au mètre. De cette façon, nous pourrons la faire tenir plus facilement quand viendra le moment de l'habillage !

Biensure, en plus, à la façon des mongols, toute la yourte sera entourée de sangle.

 

 

 

 

 

 

ETAPE 5 : le plancher et la fin !

 

Et c'est parti pour le plancher. Plancher en planches de coffrage, sur un sol pas trés droit !!! Mais il y a moyens de s'adapter, heureusement !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les planches de coffrage ont été traitée au xylophène.

 

 

 

 

 

Nous avons fait la structure de base en forme d'étoile, puis nous avons fixé directement sur cette structure une couche de bidim, agraphé, puis une couche d'isolant (jutte et chanvre, acheté comme la toile à  La Vieille Usine), agraphé également.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au centre de la structure, nous avons posé (et non enterré) 2 carreaux de béton, remplis de cailloux et d'un peu de béton, et planté au milieu un fer à béton. Ce fer à béton nous permet d'avoir un point fixe pour tracer le cercle du plancher qu'il faudra découper par la suite. En plus, il permet une meilleure stabilité de l'ensemble, et en plus, il nous aidera à positionner correctement le pilier central en haut du quel sera érigé le tonoo.

Ce système n'est pas indispensable, mais comme nous sommes sur un terrain en restanque, un sol pas vraiment plat, et dans une région où ca glisse (eau, boue, ...), nous avons préféré cette option.

Mais ce plot en béton ne constitue pas une fondation. Cela n'a rien à voir, nous restons donc dans les limites de la loi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux extrémités du cercle, l'espace entre les bois était trop grand, et nous nous sommes rendu compte une fois les premières planches posées, que celles-ci étaient trop "flex", pas assez soutenues. Donc nous avons rajouté des barres. La structure du plancher est simplement fixé avec des vis.

 

 

 

 

 

 

 

Début du visage des planches.....

 

 

 

 

 

 

Une fois toutes les planches de coffrage visées, nous avons tracé le cercle à découper, à l'aide d'un grand litto, d'un crayon agraphé au bout, et du fer à béton central.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le plancher est découpé patiemment à la scie sauteuse.

 

Ensuite nous avons fabriqué les coffrages pour recevoir la porte, les 2 fenètres, et le poële à bois.

Ci-dessous, un coin supérieur du coffrage de la porte.

 

 

 

 

 

 

Et ci-dessous, un coin inférieur.

 

 

 

 

 

 

Et voila le résultat ! La porte est un volet recyclé chez un ébéniste.

 

 

 

 

 

 

Ensuite, nous avons fixé les treillis. Là nous avons transpiré car le premier treillis que nous avons posé n'avait pas l'air de vouloir se courber pour épouser la forme ronde du plancher. Avoir choisi des littos était une petite erreur. Il vaut peut-être mieux employer des bois plus fins, plus flexibles. Mais nous avons tout de même réussi, en forcant un peu, petit à petit.

L'idée de recommencer tous les treillis avec de nouveaux bois nous a fait froid dans le dos !!!!

 

 

 

 

 

 

Chaque pied de treillis est fixé directement dans le plancher. C'est du solide !

 

 

 

 

 

Les coffrages sont fixés eux aussi directement sur les treillis et sur le plancher.

Ci-dessous, un des 2 coffrages pour les fenètres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin, le tonoo !!!

 

 

 

 

 

 

La poutre utilisée est une barre de 10x10, haute de 2,50 m. Nous avons percé un trou de la taille du fer à béton central à l'extremité-sol de la barre, nous avons fixé le tonoo avec des equerres, posé sur le plancher, pour ensuite retourner le tout, avec précaution, posé l'extrémité de la barre (percée, donc) sur le fer à béton, et tenu fermement le temps que l'un de nous positionne les premières perches.

 

 

 

 

 

 

Et voila le travail ! Tout tient comme par enchantement, le secret réside dans les calculs de départ, dans les proportions.

 

 

 

 

 

Chaque perche est trouée et nouée sur les treillis, avec de la ficelle trés solide. (encore La Vieille Usine !)

 

 

 

 

 

Ensuite, il reste l'isolant et la toile à placer. On arrive au bout !

Nous avons commencé par le toit. Nous avons découpé des bandes d'isolant que nous avons simplement posé. Elles ne sont pas fixées. Cette matière d'isolant (jutte-chanvre) à l'intéret de bien tenir en place, de se "scratcher" littéralement sur le bois, de ne pas glisser, bref, c'est trés adapté ! Simplement nous avons fait un revers qui va sous l'extrémité des perches, et qui est est lui, agraphé, par soucis de bien isoler, avec des petits morceau de cuir, qui eux permettent de dégrapher l'isolant si besoin est, sans le dechirer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous avons attaché la toile avec de la sangle, et nous avons tiré, à deux points différents, pour qu'elle se mette en place. Nous avions l'appréhension qu'en tirant la toile, les bandes d'isolant viennent avec, ou s'enroulent, mais non. Ca ne bouge pas. Nous nous sommes aidé d'une longue perche pour réajuster deci delà.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les murs, nous avons découpé des bandes d'isolant que nous avons directement appliqué sur les treillis. Elle sont agraphées dans le bois, en haut, en bas, le long des coffrages,  toujours avec des petits morceaux de cuir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avions prévu pour pouvoir fixer le haut de la toile sur les murs, des anneaux de sangle qui nous simplifieraient la vie. On a bien fait, il nous a suffit de passer de la sangle dans les anneaux du haut, de positionner, de serrer, et de fixer.

 

Pareil, des anneaux de sangle tout le long du contour de la toile du toit, pour pouvoir enfiler, et serrer.

La toile débordante du toit est passée sous le haut de la toile du mur, histoire d'être bien isolés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a aussi des anneaux de sangle à chaque angle supérieur du rectangle découpé pour la porte. C'est avec ceux-là que nous avons fixé les extrémités de la sangle du haut. Cela nous permettait une attache plus facile, pas besoin de faire de noeud. Les extrémités sont tout simplement vissées sur le coffrage, avec les anneaux de sangle qui permettent de bien tendre le haut de la toile

Il n'y a finalement que la sangle du haut du mur qui est vissée, et en seulement 2 points. Un de chaque côté de la porte, quoi !

Pour tout le long de ce rectangle, nous avons fixé des cercles en cuivre à l'interieur de la yourte, (impossible de vous dire à quoi ca sert à la base, ni où on le trouve,... objet pas vraiment identifié mais fort pratique !) et sur ces cercles sont attachés les sangles qui entourent la yourte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La yourte en elle-même est maintenant terminée, il ne reste plus qu'à découper toile et isolant à l'interieur des coffrages des fenètres et du poële à bois. Là, pas de secret, il faut bien faire ses calculs, pour bien découper !! Et prier pour que tout ce passe bien au découpage !

 

 

 

 

 

 

 

Il faut alors faire des ourlets, allé-retour pour bien imperméabilisé la couture, c'est long et ca fait mal au doigts ! Prevoir une aiguille et du fil bien solide !

Les revers d'isolant sont agraphés à l'interieur du coffrage, donc bien penser avant de découper, à laisser de la marge pour pouvoir rabbatre !

Nous avons encastré dans le coffrage une plaque de syporex, dans laquelle nous avons fait un trou (avec une méthode système D, mais qui marche plutôt bien !) plus large que la cheminée du poële, de façon à ce que celui-ci ne soit pas en contact direct avec le syporex. Sa durée de vie sera rallongée, et il n'y a pas de risque de fendaison ou d'eclatement avec la chaleur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voila le resultat ci-dessus. A l'exterieur, le cadre de toile béant a été plaqué au coffrage à l'aide de petits litos, puis le long des litos nous avons fait un petit joint de silicone pour que l'eau ne s'infiltre pas.

 

Pour les fenètres, pareil que pour le poële, découpage, plaquage de l'isolant à l'intérieur du coffrage (attention, prevoir de la marge pour que la fenètre rentre même avec l'épaisseur de l'isolant). Par contre, cette fois, le carré de toile n'est pas découpé entièrement, seulement les côtés et le bas du carré, la toile béante de ces trois côtés et rabattue comme l'isolant, pas forcement agraphée, puisque la fenètre vient se caler dessus, c'est elle qui plaque le tout contre le coffrage. Ainsi, l'isolatoin est parfaite, la pluie ne peut pas s'infiltrer. Il reste alors un rabat de toile qui chez nous a fait office de volet, bien ourlé, il ne couvre pas la totalité de la fenètre biensure, mais il y contribue. En plus, en faisant de cette manière, ça élimine tout problème d'infiltration d'eau en haut de la fenètre, l'eau coule dessus, ça coule de source !!

 

 

 

 

 

 

Et voila, notre yourte est enfin terminée, maintenant c'est à chacun de reflechir qu'attendons-nous d'un logement, d'une maison ?

Sommes-nous obligés d'y investir des milliers, voir des millions d'euros ?

Sommes-nous obligés d'utiliser des materiaux polluants en grandes quantité ?

Sommes-nous obligés de couler des dalles, de couper des arbres, ....

 

 

 

 

Cette experience nous a conforté dans nos idées, nous ne sommes obligés de rien, nous avons, parfois malgrès les apparences, le choix en toute chose, c'est à nous de faire respecter ce à quoi nous croyons.

 

 

Dans cette aire du Quinto Sol les mentalités évoluent, les consciences s'élèvent enfin. Considerant que notre habitat est la continuité de ce que nous sommes au fond, cette émergeance de nouveaux habitats, légers, propres, mobiles, éphémères, est l'annonce d'un renouveau, d'une évolution importante de l'humanité.

 

 

Que tous ceux qui doutent n'hésitent plus à participer à cette révolution, à se lancer, 

Vamos a delante ! 



13/10/2009
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